…sauvage et isolée, tapissée de forêts de sapins à perte de vue dont l’exploitation a installé sous ses frondaisons une trame de chemins pour en évacuer le bois vers les quelques axes routiers qui traversent ce pays. La parcelle dégagée en clairière a la forme particulière d’un cerf volant et appuie l’une de ses limites sur l’un de ces chemins. Une pente régulière parcours son axe principal.

Le projet profite de la physionomie de la parcelle, de sa forme et de sa pente, pour étirer une longue façade linéaire le long du chemin derrière laquelle ses fonctions viennent s’installer en petits volumes opaques indépendants, couleur de lave. La tour conclut la composition en s’élevant à trente mètres de façon à dégager le radôme juste au dessus de la canopée, articulant ainsi deux longues façades en équerre, l’une horizontale, l’autre verticale.